Un cadre qui avait des pratiques de harcèlement sur ses collaborateurs (l’enquête a démontré ces faits ensuite), s’est rapprochée d’un syndicat qui a lancé une cabale contre son employeur qu’elle accusait de… harcèlement.

Il y a, ainsi, quelques mots « dynamites » qui permettent de rallier – parfois à travers la France – des internautes prenant fait et cause pour la victime supposée (évidemment sans vérifier la véracité de l’information). Si, dans certains cas, il est possible de se battre sur le même terrain et de répondre sur le réseau social concerné, il faut aussi être vigilant, d’une part, de ne pas par le déclenchement d’une polémique, donner trop d’importance aux propos du plaignant, d’autre part, de ne pas entrer dans des échanges d’invectives à travers les réactions.

Cette polémique peut, toutefois, laisser des traces sur les réseaux sociaux et sur le web ce qui, notamment, porte préjudice à l’image de l’association, à la fois, par rapport à la marque employeur et vis-à-vis de ses parties prenantes.

L’approche a donc visé à ne pas s’inscrire dans une démarche frontale mais à construire avec les salariés les grands axes d’orientation de la structure et la stratégie de communication avec l’élaboration d’un nouveau concept. Le premier volet de la démarche a donc permis de fédérer en interne, de construire une communication fondée sur les aspirations des collaborateurs, avant de déployer durablement la communication en externe.